Valeur sociale des projets d’infrastructure : cas du parc solaire de l’Université de Sherbrooke
Description du projet de recherche
L’environnement bâti est de plus en plus perçu par les gouvernements comme un outil puissant pour résoudre des problèmes sociaux complexes, en raison de leur envergure et de leurs multiples effets potentiels sur la société (Petersen et Kadefors, 2016). Et au regard de leur influence, ces infrastructures devraient offrir beaucoup plus d’avantages non financiers aux communautés dans lesquelles ils sont incorporés. Le parc solaire de l’Université de Sherbrooke est un exemple d’infrastructure qui se prête à l’étude des défis à la création de valeur sociale dans cette industrie. En effet, si les bénéfices économiques et environnementaux de ce projet sont d’ores et déjà mesurables et démontrables, les impacts de la dimension sociale, quant à eux, sont encore à déceler. Ainsi, cette recherche partenariale propose de bâtir sa réflexion sur la question qui suit : comment le parc solaire de l’Université de Sherbrooke a-t-il généré de la valeur sociale pour lui-même, ses partenaires et la communauté québécoise au sens large ? Plus spécifiquement, celle-ci souhaite (1) mieux comprendre l’impact social et la valeur sociale des grands projets d’infrastructure, (2) identifier les types de bénéfices non financiers à intégrer dans la gestion de ce type projet et (3) émettre des recommandations qui encourageront l’intégration de l’impact social tout au long du cycle de vie des projets d’infrastructure.
L’équipe de recherche est composée de
Sofiane Baba, Membre du comité scientifique, Université de Sherbrooke
Marie-Luc Arpin, Professeure Université de Sherbrooke
Akme M’lyss Manuelle Cess, étudiante, Université de Sherbrooke